La phase active de cette politique a commencé lorsque la guerre a éclaté en Syrie. Profitant de cette occasion, les nationalistes arméniens et Erevan ont installé de nombreuses familles arméniennes du pays dans les territoires occupés de l'Azerbaïdjan depuis 2011.
De nombreux articles, documents et reportages diffusés par des médias arméniens et étrangères au fil des ans confirment également l'installation des Arméniens de Syrie au Karabagh. Par exemple, selon les informations de 2014, 22 familles ont été déplacées après le début de la guerre civile en Syrie. Ces familles ont été principalement installées à Zangilan, Kalbadjar et Latchine.
Jusqu'à l'été de cette année, les dirigeants arméniens ont tenté d'assurer la «vie» des Arméniens au Haut-Karabagh grâce à des dons et des donateurs, pour créer une image de la population majoritairement arménienne.
Il existe de nombreuses preuves qu'un grand nombre d'Arméniens de Syrie et du Liban ont été réinstallés par la force ou par la promesse dans les territoires occupés.
Dans un reportage de la BBC News Russian sur des Arméniens du Liban vivant au Haut-Karabagh, on peut voir la politique d'installation illégale de l'Arménie. Des Arméniens du Liban se sont installés dans un village occupé de l'Azerbaïdjan. Au moins 300 Arméniens du Liban ont été installés dans le village. Parmi eux se trouvent des Arméniens amenés de Syrie.
Au fil des ans, Des Arméniens se sont non seulement installés illégalement dans le Haut-Karabagh, Choucha, Latchine et Kalbadjar, mais également dans les régions environnantes où ils n'ont jamais vécu.
Certains documents sur l'installation des Arméniens de Syrie par l'Arménie à Zenguilan ont été révélés lors de l'examen d'un bâtiment du Service de sécurité nationale de l'Arménie, situé dans le territoire de la région azerbaïdjanaise de Zenguilan, libérée de l'occupation arménienne. Au cours de l'analyse de ces documents, il a été constaté que parmi eux se trouvaient une liste et des copies de passeports de citoyens syriens. Il s'est avéré que 60 Arméniens de Syrie (19 familles au total) dont les noms sont mentionnés sur la liste ont été installés dans la région de Zenguilan pendant le processus de colonisation illégale menée par l'Arménie dans les territoires occupés.
En outre, les copies des passeports délivrés à Baazo Hraj Sepob, né le 2 mai 1964 (passeport: 015-11-L021693), ressortissant syrien résidant à Al Hasakah en Syrie, à Iskandarian Hartion Avadis, né le 12 novembre 1969, ( passeport: 004-11-L128622), un ressortissant syrien résidant à Alep en Syrie, et à Kirakos Babkin, né le 1er janvier 1962 (passeport: AM 0709227), un ressortissant arménien né en Syrie, ont également été découvertes.
En général, en raison de la situation économique difficile en Arménie, les citoyens ont tenté de fuir le pays pendant 30 ans. Au lieu de résoudre la crise sociale dans le pays, le gouvernement arménien a continué de commettre des crimes de guerre dans les territoires occupés. La direction du pays occupant, qui a ignoré à maintes reprises les avertissements de l'Azerbaïdjan, refuse désormais de prendre possession des étrangers trompés par diverses promesses.
Des personnes qui se sont rendues en Arménie à la suite de la libération des terres azerbaïdjanaises sont dans une situation désespérée. Ils n'ont pas d'endroit où rester en Arménie, pas d'argent pour la nourriture ...
Des nationalistes arméniens et Erevan ont principalement mené le processus d'installation en choisissant les villages et les régions où la population azerbaïdjanaise dominait. Bien sûr, ils avaient un objectif - changer artificiellement la carte démographique de la région et présenter ces territoires comme d'anciennes terres arméniennes à l'avenir en effaçant l'héritage azerbaïdjanais du Karabagh.
